Le comité consultatif national d’éthique (CCNE) vient de renouveler une partie de ses membres. Des représentants d’associations ont, pour la première fois, été nommés.
Du nouveau du côté du comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) !
A l’occasion de la procédure de renouvellement d’une partie de ses membres, de nouvelles personnalités ont été nommées, dont pour la première fois depuis sa création en 1983, des représentants d’associations.
Par décret du 22 avril 2022, vingt personnalités ont désormais rejoint les troupes dont six « représentants d’associations de personnes malades et d’usagers du système de santé, d’associations de personnes handicapées, d’associations familiales et d’association œuvrant dans le domaine de la protection du droit des personnes ». Une ouverture qui figure dans la loi de Bioéthique d’août 2021.
Au total, le CCNE est composé de 47 membres dont certains sont issus du monde de la recherche, de la santé, du droit, de la justice ; d’autres sont nommés en raison de leur appartenance aux principales familles philosophiques et spirituelles, ou en raison de leur compétence et de leur intérêt pour les questions éthiques.
Réflexion sur la santé publique, la santé mentale, la fin de vie…
Pour rappel, le CCNE est une instance indépendante qui soufflera ses 40 bougies en février 2023. Sa mission est de mettre en lumière les questions éthiques soulevées par les progrès des sciences sur la santé et la société. Il est présidé depuis 2017 par le professeur Jean-François Delfraissy. Ce dernier est également, depuis 2020, président du conseil scientifique Covid-19, institué par l’ancien ministre de la santé Olivier Véran pour conseiller le gouvernement dans la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Le CCNE va poursuivre ses travaux sur les questions éthiques liées à la fin de vie, question dont il s’est auto-saisi en juin 2021. Il mène également une réflexion sur la santé publique, la santé mentale et plus globalement sur les enjeux éthiques de la reconstruction de notre système de santé. Il travaille également sur les plateformes de données de santé, l’intelligence artificielle et le diagnostic médical, en lien avec le Comité national pilote d’éthique du numérique.
