Dans le même temps, des débats sont menés dans les territoires par les espaces éthiques régionaux (ERER) « afin d’aller vers tous les citoyens, de leur permettre de s’informer et de mesurer les enjeux qui s’attachent à la fin de vie ». Le gouvernement engagera aussi un travail « concerté et transpartisan » avec les députés et sénateurs.
Le président s’appuiera notamment sur l’avis 139, publié le 13 septembre, du comité consultatif national d’éthique (CCNE) qui a jugé qu‘une « aide active à mourir » pourrait s’appliquer en France mais « à certaines conditions strictes ».
Intitulé « Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité », l’avis 139 (avis complet ci-dessous) rappelle, dans un premier temps, « les travaux menés par le CCNE et les évolutions législatives advenues sur l’accompagnement des personnes en fin de vie depuis 20 ans ». Il étudie ensuite « les problématiques éthiques relatives à la mise en œuvre du droit actuel et aux situations des personnes souffrant de maladies graves et incurables dont le pronostic vital n’est pas engagé à court terme, mais à moyen terme ».
Pour finir, le comité formule plusieurs recommandations présentées en deux volets : « le renforcement des mesures de santé publique dans le domaine des soins palliatifs et les exigences éthiques incontournables en cas de dépénalisation de l’aide active à mourir ».
Le débat de la fin de vie est porteur de questionnements, notamment s’agissant de l’euthanasie, le suicide assisté, l’aide active à mourir.
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