La France a été le premier pays à créer un Comité consultatif national d’Ethique (CCNE) pour les sciences de la vie et de la santé. Sa création remonte au 23 février 1983 sous la présidence de François Mitterrand.
Sa vocation ? Eclairer les progrès de la science, soulever les enjeux éthiques des avancées de la connaissance scientifique dans le domaine du vivant et susciter une réflexion de la part de la société. Pour encourager le débat public, le CCNE s’efforce d’instaurer un dialogue avec les citoyens via l’organisation de journées thématiques, forums ou autres colloques.
En tant qu’organisme consultatif, le CCNE est aussi régulièrement saisi pour donner un avis sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé. Il peut également s’auto-saisir de toutes questions posées par un citoyen ou l’un de ses membres ce qui lui garantit son indépendance.
Le CCNE travaille en collaboration avec les espaces de réflexion éthique régionaux (ERER) crées en 2004. Même s’ils ont chacun leur rôle et qu’ils fonctionnent de façon indépendante, ils interagissent régulièrement pour développer la réflexion éthique notamment à l’occasion de l’organisation des Etats généraux préalables à la révision des lois de bioéthique. En 2017, afin de faciliter les échanges entre ces deux instances, les ERER se sont constitués en Conférence nationale des ERER (CNERER).
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