Composé de vingt personnalités issues de divers horizons, le Comité consultatif national d’éthique du numérique (CCNEN) vient de voir sa composition arrêtée. Sa mission : porter une réflexion indépendante afin que les technologies numériques servent le progrès dans le respect des valeurs humanistes.
Le Comité consultatif national d’éthique du numérique (CCNEN) a officialisé la nomination de ses vingt membres par décret du Premier ministre. Présidé par Claude Kirchner, ce comité rassemble des personnalités issues d’horizons variés – recherche, droit, économie, philosophie, sciences et technologies, santé, monde associatif et secteur industriel – pour éclairer les enjeux d’éthique liés au numérique. Tous ont été choisis pour leurs compétences reconnues et leur engagement dans le débat public. Ils exerceront leur mission à titre bénévole et en toute indépendance.
« L’éthique, réflexion relative aux conduites humaines et aux valeurs qui les fondent, est une aide au progrès, bien au contraire d’un frein. Notre rôle est d’éclairer la société, les décideurs, les citoyens pour que les innovations numériques bénéficient à toutes et tous, dans le respect des valeurs humanistes », souligne le président, Claude Kirchner.
Pour rappel, le CCNEN a été créé en mai 2024. Il a pour mission de renforcer la souveraineté éthique, scientifique et technologique de la France et de l’Europe dans le domaine du numérique. Héritier des travaux du Comité national pilote d’éthique du numérique, il produit des avis, recommandations et documents de référence, organise des débats publics et participe aux réflexions internationales. Autant d’analyses accessibles et utiles aux pouvoirs publics comme aux citoyens.
Instance indépendante, il peut être saisi par diverses autorités publiques ou s’autosaisir. Administrativement, il est rattaché au Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), qui lui apporte son appui logistique et technique.